Georges Proulx, retraité au paradis
Chéri a un frère qui connaît absolument tout le monde. Christian est l’aîné des Champagne, originaire de la Visitation d’Yamaska, un minuscule patelin où il semble avoir fait connaissance avec la moitié du Québec. Il nous a prouvé encore dernièrement qu’il avait des contacts partout.
Coup de fil du beau frère qui s’est converti à Skype depuis notre arrivée ici. Il a beau avoir 60 berges, il n’en rate pas une pour continuer à papoter avec son frangin même si on est de l’autre côté de la planète.
« Connais-tu ça Georges Proulx? Y’est en Calédonie dans une place qui s’appelle Bourail »
« Ben, Bourail, c’est à une heure d’ici », lui dit Chéri. « On va le chercher dans le bottin de l’OPT pis on va ben finir par le trouver. C’est qui ça? »
Comme toutes les autres personnes qui ont croisé la vie d’un certain Christian Champagne, ce Georges Proulx est très spécial.
« C’est mon ange-gardien! », lance-t-il du fond de sa cuisine à Bécancour.
Ah ben là…On n’a pas le choix de le retrouver!
Nous l’avons contacté et moins d’une semaine plus tard, nous voilà arrivés devant sa maison, sur la route de l’église. Georges Proulx, calédonien d’adoption depuis 40 ans, n’a pas perdu son accent québécois.
Il vient de prendre sa retraite mais il n’arrête pas une minute : il fait parfois de la suppléance au lycée, il enseigne la catéchèse et il est bénévole au sein du secours catholique. Il a aussi un jardin luxuriant qui lui donne des fruits magnifiques : litchis, pomelos, limes.
Il nous a accueilli avec les bras ouverts. Sa compagne, Valélia, nous avait préparé des petites bouchées salées et un jus absolument délicieux. On est passé là en éclaireur pour recueillir toutes ses coordonnées.
Je compte bien y retourner. Nous découvrirons ensemble pourquoi Georges Proulx a mis le cap sur l’Océanie pour y couler ses jours… À suivre.
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