Je l’avoue, la Nouvelle-Zélande ne faisait pas partie de ma liste des 10 plus beaux pays à voir. Vous m’auriez dit, « ah, tu t’en vas à Auckland! » et j’aurais été aussi excitée que si vous aviez mentionné Moncton au Nouveau-Brunswick.
Disons que la Nouvelle-Zélande vient de se hisser dans mon palmarès personnel des tops du globe . Nous y avons passé 12 jours (seulement :/…) et je vais m’y précipiter à nouveau aussitôt que j’en aurai l’occasion.
Les routes font de jolies boucles indolentes comme pour nous obliger à plonger au cœur de cette nature à la fois sauvage et domestiquée. Les brise-vent découpent en sages carrés verdoyants des patûres pour les troupeaux de vaches laitières entre deux montagnes déchiquetées, hérissées de fougères arborescentes aux allures préhistoriques. Les moutons vous jettent un regard indolent, l’air de se dire « encore un touriste! ». Car oui, il faut le dire, la Nouvelle-Zélande est taillée sur mesure pour le tourisme. On part à sa découverte en camping-car pour ne pas avoir à crécher à l’hôtel et à dépenser une terre en bois debout dans les restos.
Dans ces campings pour citadins, vous trouverez de grandes cuisines, des enfilades de douches à la propreté impeccables et même des salons équipés d’écrans plasma dernier cri dans lesquels vous vous surprendrez à vous lovez confortablement sur le canapé contre Chéri et le petit dernier. Et parfois, oh luxe suprême! il y a des piscines chauffées et des spas. Divin! Le truc, c’est d’y aller en mai-juin alors qu’il n’y a personne. C’est presque l’hiver mais un hiver comme je les aime : entre 15 et 18 degrés…comme une belle journée d’automne fin septembre au Québec.
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