UNE RAGE DÉVORANTE SUR LE SENTIER DE CANALA
Un coup d’œil autour de moi et je constate que le mini-raid de 9 kilomètres fait le bonheur de bien du monde : les adolescents, les coureurs du dimanche, les contemplatifs, les rambo en herbe et les petites madames comme moi. On a envie de se lancer à l’assaut de ce sentier. La frénésie du départ nous fait même oublier de prendre le bon embranchement après quelques centaines de mètres : tel un troupeau de moutons, nous allons faire trois fois demi-tour avant de s’engager sur le bon chemin. Vous connaissez l’adage « Les premiers seront les derniers »? Il s’est révélé dans son irréductible logique…
Pour la première fois, j’ai cédé à mon envie dévorante d’écouter de la musique. C’est mon carburant, les beats pistons. J’ai ainsi pu jogger sur quelques kilomètres pour attaquer la montée de 450 mètres. A la descente, ouf! Une pente infernale où il fallait s’accrocher aux arbres pour ne pas débouler sur la piste caillouteuse. Ah le doux bonheur des plaisirs masochistes :)
Puis, mon Ipod a clignoté « low battery ». Et moi aussi. J’ai trébuché dans la boue une fois ou deux et j’ai terminé en marchant pour finalement me fouetter une dernière fois et franchir le dernier cent mètres au pas de gazelle sous les encouragements de Lulu, mon fils, arrivé une bonne demi-heure plus tôt. Je lui ai envoyé la main, vidée et fière après ma petite promenade d’une heure quarante minutes. Vive les raids!
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