Il se passe un truc étrange : j’aime Eric Lapointe. Est-ce le fait de me retrouver la tête en bas sur ce côté-ci de la planète? La voix rocailleuse du rocker me tire des larmes de bonheur lorsque je l’entends chanter comme si sa vie en dépendait : « poussé par le vent, partout où la route te mène quelqu’un t’attend… »
Il m’arrive de sauter dans mon char, direction Nouméa pour aller voir ailleurs si j’y suis toujours. Me retrouver, les mains dans les poches, le nez au vent, le visage tourné vers la mer. Petite pause pour s’abandonner aux chimères, s’inventer une vie où tout est possible. Et puis finalement, se réveiller au milieu de ce songe avec la sueur au front, baignée de soleil. Et finalement, voir comme c’est bon, ici dans cet instant présent.
Voici Eric Lapointe, version fêtes de la St-Jean en 1998.
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