On s’enfonce sur la pointe sud en empruntant une route qui
frise en lacet le long des corniches.
Des virages en épingles et quelques manœuvres pour éviter les nids de
poule grandeur cratère lunaire.
Nous avons fait cette promenade par un beau mardi de congé
de mai. Après la fête du travail du
premier mai, le pédagogique du lundi, les ponts, les vacances scolaires de deux
semaines qui s’en viennent, j’avais complètement oublié le congé du 8 mai 1945
pour souligner l’armistice. Neuf jours
d’école en mai, ça vous laisse le temps de jouer au touriste!
On a fait la petite boucle de la route du sud vers le lac
Yaté en coupant vers la chute de la Madeleine.
« Wow, on dirait Niagara! », a remarqué Princesse des
îles. Niagara à l’échelle d’une Barbie avec
une hauteur d’un peu plus de 3 mètres.
Mais elle est jolie cette dentelle d'eau vive dans son écrin de rivière bordée de roches
noires. D’autant plus que le parc
aménagé tout autour est absolument impeccable.
On se croirait en Nouvelle-Zélande tellement tout est propre et ratissé
avec soin.
Sur le sentier, les enfants
me confient avoir l’impression de se retrouver au bout du monde comme s’ils
avaient été lâchés dans un film de dinosaures.
Ça s’explique par le caractère endémique de la flore qui nous entoure. 95% des végétaux ne se retrouvent nulle part ailleurs
qu’ici dans cet étonnant pays. Nous nous
trouvons au cœur du maquis minier calédonien. Sous nos pieds, une soupe de fer, chrome,
nickel, aluminium : pas une terre
des plus fertiles!
Et pourtant, des fleurs d’une incroyable beauté poussent au milieu de cette plaine qui fait la joie des cyclistes et amateurs de plein air.
Je sens que nous allons revenir souvent dans le coin.
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