La dépression…tropicale
C’est une dépression tropicale forte et elle a un nom : Vania. J’ai déjà eu une co-locataire qui s’appelait Vania et elle était d’un tempérament très doux. Je ne sais pas si on va pouvoir en dire autant avec cette tempête qui nous pend au bout du nez…
Nous avons fait des provisions : de l’eau en bouteille, des bougies, une lampe de poche, des piles, du steak haché. Princesse des îles voulait des bonbons mais je lui ai dit que ça n’apparaissait pas à la liste des denrées de première nécessité.
J’irai chercher des vidéos tout à l’heure. On sera peut-être coincés à l’intérieur. J’espère seulement qu’on aura encore de l’électricité…
Les gens rencontrés sur la rue à Koné m’ont tous dit qu’ils étaient inquiets. Moi qui croyait qu’ils allaient me rassurer!
Rien à voir avec une tempête de neige…Au Québec, ils envoient même les journalistes dehors pour couvrir le bal en blanc alors qu’ici, on a ordre de rester cloîtrés si ça passe au rouge.
On est au jaune, soit la pré-alerte. Après il y a orange et ensuite c’est l’angoisse : rouge.
On va passer à travers mais c’est sûr qu’on va avoir les yeux ronds.
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