20 oct. 2010

Faire plus avec très peu


Nous vivons dans un village global avec internet au bout des doigts, un téléphone mobile perpétuellement vissé dans la paume de la main et un ipod touch qui claironne au fond du sac pour aviser d’un nouveau message Facebook. J’aime être branchée.
Mais ici, internet se fait attendre. Cruellement. Je ne peux pas aller surfer sur la toile en faisant mon yoga ou en mitonnant le repas. Je dois aller me percher sur le bord de la fenêtre de la chambre de Clopinette pour capter le réseau de mon gentil voisin. Une gymnastique quotidienne qui fait bien rire les ouvriers du coin.
Comment skyper sans ameuter tout le quartier? Toutte-toutte-toutte-ti-louppe-toutte!!!! Buzz…buzz… « Allô maman? Ça va? Ce que tu entends en ce moment? Ben…ce sont les oiseaux qui chantent! » Mais la convivialité a ses limites…L’autre jour, mes filles se chamaillaient solide pour un centimètre rogné sur le bord de la damnée fenêtre. La voisine a ouvert la sienne pour leur siffler autre chose que les notes d’un pinson. Ça ressemblait à quelque chose comme « fermez-là, vous nous cassez les oreilles! » Remarquez qu’elles l’avaient bien cherché, mes deux vilaines!
L’avantage d’un tel système, c’est que dans cette maison, personne n’est accroc à internet. Les moustiques sortent sur le coup de 18 hrs pour décourager même le plus endurci des internautes.

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