16 févr. 2011

Heureux comme un cheval sauvage
Les gendarmes en ont plein les bras ce matin : il y a deux ou trois chevaux qui broutent dans la cour de l’hôtel Hibiscus à l’entrée de Koné.  Non, mais…on se croit tout permis ici?  Circulez, allez broutez ailleurs, les filoux!  Même constat de Chéri qui rentre du boulot : « Tu sais pas ce que j’ai vu?  Des chevaux en furie qui sont sortis de nulle part en traversant la route comme s’ils avaient vu le diable en personne! »
Ajouter une légende
Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque?  En plus des hordes de cerfs, y’a des bêtes à crinière qui courent partout?  Et bien oui, c’est comme ça le Nord mes amis.  Y’a des chevaux sauvages.  On n’est pas dans le wild west mais c’est tout comme.  John Wayne version kanaky :  une dégaine magnifique, tout en rastas, montant  leur bête avec la belle nonchalance des cow boys.  L’ennui, c’est qu’ils les garent un peu partout, attachés avec un bout de corde et souvent en plein soleil…ça fait un peu mal au cœur.  Les braves chevaux sont là pendant plusieurs jours, à brouter pour tuer l’ennui.
Il y a aussi ceux qui n’ont jamais connu le mors, ces chevaux qui n’ont ni maîtres ni dieux.  En fait, ce sont eu les divines créatures.  Sur la route de Poum, soyez prêt à dégainer votre appareil photo pour mitrailler les chevaux sauvages au détour d’un virage.  Ils sont là, parfois par centaine.  Prêts au grand galop.  

1 commentaire:

Unknown a dit…

Wow, ça doit être quelque chose voir des cheveux comme ça dans la rue