12 sept. 2011

Clichés de Sydney

Macquarie Street, une artère qui longe le Royal botanical Garden.  Un travailleur torse nu, seulement habillé de son tatouage maori, est planté dans la bouche d’égout.  On ne sait pas s’il est en train de réparer ou s’il se fait bronzer.

Une nuée d’écoliers sagement assis au pied d’un immeuble dans le quartier historique The Rocks.  Arborant des uniformes sortis tout droit de l’école de Harry Potter.

Katomba, petite ville nichée dans les Blue Mountains.  Le chauffeur du car de touristes nous raconte une histoire d’amour entre deux arrêts.  À la fin, le grand roux déluré finit par épouser la pulpeuse brunette.  J’adore.

Central Station.  Une femme en crise crie à tue-tête en sortant du train :  « Why did you hurt our children » sur le mode repeat.  Je traduis pour Princesse des îles, impressionnée par cette tirade plus mentale que théâtrale.  « Et pourquoi il a tués ses enfants, maman? » me demande-t-elle, encore plus inquiète… Enfant-1, Maman-0.

Des baleines volantes au dessus du croissant de sable blanc de Bondi beach.  C’est le festival des flying things.  Et oui, même les baleines peuvent voler.

Une française qui parle avec le débit haute vitesse dans un train bondé.  Et qui assaisonne trop généreusement ses tranches de vie de rires débiles et de « assholes ».  Attachez-moi quelqu’un.  J’enfonce mes écouteurs et je ferme les yeux sur la douceur d’Adèle.

La tête de Chéri qui revient avec nos 5 places de cinéma au Gold Class de Bondi Jonction :  98 dollars et pas de pop-corn.  Ça s’appelle Gold et les sièges sont en cuir, voilà pourquoi. 



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