1 nov. 2011

                                C’est l’halloween, j’veux des bonbons!

Des costumes bidouillés avec trois chiffons et deux coups de peinture, un voisinage armés de friandises et une bande d’enfants dont l’âge varie entre 2 et 17 ans.  C’est ça Halloween en Nouvelle-Calédonie.  Lulu, Clopinette et Princesse des îles tenaient mordicus à la chasse aux bonbons.

Nous, on préférait faire  la chasse aux îlots sur un voilier.  On les a donc laissés à la maison pour une escapade de 36 heures.

« Bonne idée, ça va vous faire des petites vacances en amoureux! », clament-ils en chœur. 

Sous-entendu, « Poussez-vous pour vos deux jours zen-contemplation et nous on va faire la fiesta! »

Me suis-je sentie coupable de faire un tel voyage sans mes chéris?  Euh, comment dire…J’étais convaincue qu’ils n’allaient pas s’emmerder.  C’est mon troisième œil qui me laissait entrevoir l’arnaque sous cet élan délibéré de liberté accordée par mes trois petits monstres d’Halloween.

Résultat :  tous les adolescents déguisés du quartier sont venus faire la boum dans notre villa.

Aucune trace de la soirée festive à notre retour au bercail si ce n’est la vadrouille encore humide posée dans un coin du salon.

Embrassades et aveux spontanés sitôt les pieds posés dans la maison.  Notre progéniture nous mitonnait un petit gueuleton.

« On a fait la fête hier.  On était environs une quinzaine », nous révèlent-ils avec un air angélique.

Sous-entendu, « 25 potes sont venus zooker et c’était délirant »

Démangeaison passagère à mon troisième œil puis, focus sur la maison impeccable et leur air angélique: ils ont été responsables.

(Attention, cette énoncé ne peut être troqué contre un chèque en blanc pour la prochaine occasion qui se pointe)

L’avantage avec les vacances, c’est que tout le monde revient heureux.  Et zen.



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